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bienvenuequebec CMB MAGAZINE cmba-achc.ca winter 2019 | 25 comme les autres membres du conseil d'administration. Nous avons eu une réunion la semaine dernière. De voir ces gens occupés prendre congé sans répondre au téléphone, c'est bien le signe que nous y croyons." Le Courtier hypothécaire canadien a communiqué avec Marie-Chantal pour discuter de la vision de l'ACHQ. "La principale raison pour laquelle nous avons créé l'association était d'avoir un seul porte-parole pour la profession", a-t-elle expliqué. "Deuxièmement, nous avons lancé un régime collectif d'assurance-maladie complémentaire, parce qu'au Québec — contrairement au reste du Canada — nous devons payer pour l'assurance-maladie. Ce régime aide nos courtiers. "Troisièmement, il n'y a que 1,200 courtiers hypothécaires au Québec, pour une population d'environ sept millions d'habitants. Notre objectif est d'aider l'industrie à croître." Marie-Chantal ajoute que 10 % des cotisations seront réservées aux campagnes de relations publiques. Un autre 10 % sera versé dans un fonds de défense. Le nombre de membres augmente constamment. En plus des courtiers, le nouveau groupe recrute également des membres associés, y compris des notaires, des planificateurs financiers et d'autres professionnels connexes. "Les cotisations payées à partir du 1er novembre seront valides jusqu'au 1er juillet 2020, parce que nous sommes une nouvelle association et que nous n'avons pas beaucoup de services à offrir en ce moment, ajoute Marie-Chantal. Les frais sont de 99 $ pour la première année et demie." Elle souligne que le principal objectif de l'ACHQ est de créer de la valeur pour ses membres. "Nous envisageons un programme de fidélisation qui accordera des rabais ou des points aux courtiers. Nous allons aussi concevoir des programmes de formation conçus par les courtiers québécois pour les courtiers québécois." Elle ajoute que le conseil comprend un administrateur dont le seul travail consiste à communiquer avec les membres. "Nous voulons aussi créer des produits pour les clients des courtiers hypothécaires membres. Nos clients profiteront du fait que leur courtier sera membre de l'ACHQ." RÉSEAU DE SOUTIEN Malgré toute l'aide offerte par les autres provinces, Marie-Chantal affirme que le groupe national comprend que le Québec est unique à bien des égards. "Nos collègues de L'ACHC sont tellement flexibles qu'ils nous permettent d'être libres et de grandir, a-t-elle dit. Mais si j'ai un problème, je peux appeler n'importe qui et obtenir une réponse le même jour." "Nous sommes extrêmement fiers d'être liés à toutes les associations provinciales de L'ACHC. Nous recevons beaucoup de soutien, et nous leur en sommes vraiment reconnaissants." Jusqu'à ce que l'ACHQ établisse sa propre présence sur le Web, l'information sur le nouveau groupe sera hébergée sur le site de L'ACHC. "Ce que l'ACHQ fait extrêmement bien, c'est de transmettre le message. La marque du courtier est vraiment forte au Canada. Lorsque nous aurons le budget, nous les copierons sans vergogne?! Et je pense que la force d'une association canadienne, c'est que nous, au Québec, n'aurons pas à refaire tout le travail de fond." Marie-Chantal dit qu'elle a particulièrement hâte de partager les pratiques exemplaires avec d'autres courtiers du Canada. VALEUR AJOUTÉE Le manque d'éducation et de sensibilisation au courtage hypothécaire est actuellement le plus grand obstacle au Québec. "Je parlais à un courtier immobilier avec lequel j'échange des recommandations de clients', dit Marie-Chantal. Il m'a dit : "J'espère que vous comprenez que j'envoie encore des transactions directement aux banques." "Nous sommes si peu nombreux au Québec que même ceux qui ont fait affaire avec nous ne comprennent pas la valeur ajoutée d'un courtier hypothécaire, déplore Marie-Chantal. Ils ne savent pas ce que nous apportons. Je pense que les courtiers sont mieux équipés pour préparer le client pour l'avenir." Elle dit que les avantages de travailler avec un courtier comprennent sa connaissance des options — qui ne se limitent pas à une seule banque — et son engagement à livrer des conseils personnalisés. "Les Québécois sont si chatouilleux à l'épicerie, mais ils achètent une voiture sans y penser et signent un prêt hypothécaire simplement en étant référés par un courtier immobilier, un membre de la famille ou en allant directement à leur banque. C'est une question culturelle. Mais il est payant de magasiner. Négocier une hypothèque en fonction du taux est une chose du passé. Nous devons maintenant négocier les taux et les conditions." Marie-Chantal se dit ravie de travailler avec les autres associations provinciales. "En rencontrant ces professionnels, j'apprends beaucoup de choses sur mes concitoyens canadiens, dit-elle. Le fait que nous accomplissions tous ce travail [d'association] sans être payés montre à quel point nous valorisons tous notre profession." Au nom de l'ACHQ, Marie-Chantal dit qu'elle a un message pour les courtiers hypothécaires canadiens. "Je veux que les membres de L'ACHC de partout au Canada comprennent que même si nous arrivons tard à la danse, nous apprendrons à danser très vite. C'est l'esprit de notre conseil d'administration." Ce que l'ACHQ fait extrêmement bien, c'est de transmettre le message. La marque du courtier est vraiment forte au Canada." – Marie-Chantal Roy

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