Communicateur

Automne 2016

Le Communicateur, le journal de Motion Canada, publie deux fois par an. Il est plein de perspicacité d’affaires, des nouvelles d’industrie et des conseils pratiques.

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vous pouviez atteindre productivité ET durabilité? Sealmaster et System Plast sont des marques déposées de Regal Beloit Corporation ou l'une de ses sociétés affiliées. ©2016 Regal Beloit Corporation, Tous droits réservés. MCAD16005E • 9961E La réduction de la consommation d'eau est un objectif important de l'industrie des boissons dans le monde entier, que l'on peut atteindre par des systèmes de convoyeur éprouvés qui n'utilisent ni eau, ni lubrification! Consultez notre site www.RegalPTS.com/beverage Avec Regal… Découvrez comment augmenter la productivité de vos chaînes d'embouteillage tout en économisant vos ressources. Et si… Camille Sweeney et Josh Gosfield sont auteurs de The Art of Doing: How Superachievers Do What They Do and How They Do It So Well. d'échec. Nous nous sentons malades, vides et moins dignes que la coquerelle intouchable du bas du totem des coquerelles. Lorsque nous sommes pétris de cortisol, explique J. Coates, « nous voyons le danger là où il n'existe pas » et nous éprouvons ce qu'il qualifie d'« aversion irra- tionnelle pour le risque ». Tout comme la testos- térone nous pousse à gagner, le cortisol nous incite à abandonner prématurément. Ces sentiments de victoire ou d'échec émanent principalement de l'intestin – le bruyant chaudron de l'estomac, unité centrale de traitement d'un très grand nombre de neurones sensibles à la testostérone et au cortisol. Parfois considéré comme un deuxième cerveau, l'intestin ne com- munique pas avec nous par la logique mais avec un langage guttural difficile à ignorer, faisant jaillir en nous des sentiments impérieux nous faisant parfois exulter et, à d'autres moments, nous empoisonnant par la panique et la peur. Sommes-nous condamnés à passer de l'exubé- rance irrationnelle de la testostérone à l'aversion irrationnelle pour le risque du cortisol, comme des girouettes? Pour comprendre comment composer avec les hauts et les bas de la victoire et de l'échec, retour- nons à J. Altucher. En 2003, après s'être remis de ses pertes, il avait lentement reconstitué ses réserves et spéculait sur le marché à terme. Une nuit à 3 heures du matin, les nouvelles ont présen- té une attaque terroriste en Turquie. Des bombar- dements à Istanbul? Le souvenir du 11 septembre était toujours vif et pesait encore beaucoup dans l'esprit de bien des gens. Les spéculateurs pani- quaient. Le marché à terme s'effondrait. Sous la poussée du cortisol, J. Altucher s'est dit : « Ma vie est finie ». Tremblant de panique, il vendit toutes ses actions. C'est ce que produit l'effondrement d'un marché, une panique collective. Sous l'effet du cortisol, les investisseurs vendent tout en même temps, parce qu'ils croient que ce qu'ils possèdent – des actions, de l'or, des tulipes ou de l'immobilier, peu importe – est en chute libre, et effrénée. Mais devinez ce qui est arrivé? J. Altucher tremblait, mais parvint à réprimer sa panique et à poser un regard clair et rationnel sur la conjoncture du marché. Il s'est demandé : « Quel sera l'effet à long terme d'un bombarde- ment en Turquie sur le prix des actions d'entre- prises américaines? Probablement faible. » Alors que tout le monde vendait, J. Altucher racheta ce qu'il avait vendu, doubla ses avoirs et continua d'acheter. Ce fut l'un de ses meilleurs mois de spéculation. Chaque gourou en investissement prévient les futurs spéculateurs de ne pas succomber au dan- ger du cycle de l'envolée de testostérone et de chute du cortisol s'ils veulent gagner, à savoir éviter d'acheter en pleine euphorie et de vendre en panique totale. Cette soif hormonale d'acheter ou de vendre peut submerger. Nous sommes exacte- ment comme ces spéculateurs. Nous devons nous préparer au choc émotionnel du cycle de l'eupho- rie et du fiasco, des hauts et des bas qui nous donnent l'allégresse que procurerait un profit d'un million de dollars à certains moments et, à d'autres, l'angoisse de tout perdre. MI

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